Jans Sauvage, maître charpentier et tonnelier, est la figure pionnière de la famille Sauvage en Amérique. Ses racines remontent à la province de Bretagne, en France, bien que l'endroit précis reste insaisissable. Selon certaines hypothèses, ses liens ancestraux pourraient se situer dans ou autour de la paroisse de Plouër-sur-Rance, située à seulement 30 kilomètres de la célèbre ville portuaire de Saint-Malo.
Fils de Jean Sauvage et Anne Eon, Jans s'est établi au Québec à son arrivée. Le 8 avril 1782, à la paroisse Les Cèdres, Québec, il unissait son destin à celui de Marie-Louise Benoit. Cependant, la vie n'était pas exempte de tragédies, car Jans devint veuf peu de temps après.
À l'automne de cette même année, le 7 octobre 1782, une nouvelle page se tournait dans la vie de Jans, alors qu'il prenait pour épouse Marguerite Martin dit St-Jean, la fille de François Amable Martin et Elizabeth Leroux, également dans la paroisse Les Cèdres.
Le couple entreprit un nouveau chapitre de leurs vie dans la région de Beauharnois avant de déménager vers la Seigneurie de la Nouvelle Longueuil, Québec, cherchant peut-être de nouvelles opportunités et un terrain propice pour bâtir leur avenir.
Jans et Marguerite ont été bénis avec une grande famille de 11 enfants, huit d'entre eux s'unissant à d'autres familles par le mariage. Cependant, la vie n'était pas sans peine, et le 10 mai 1804, Marguerite quittait ce monde, huit jours après la naissance d'un enfant qui ne survivrait pas.
Jans survécut un peu moins de neuf ans à sa bien-aimée Marguerite et rendit son dernier soupir le 6 mars 1813, dans la paroisse Les Cèdres. Son héritage se perpétue à travers les générations et son rôle de pionnier a façonné le destin de notre famille au Canada et aux États-Unis.